GILLES
5 juillet 2016
Les conséquences d’une chimio m’étaient peu connues. Lorsque l’oncologue les a énumérées,
j’ai trouvé la liste assez longue.
Après avoir manqué le RDV précédent chez le sénologue, je ne voulais plus rater une seule information. La quantité d’informations données par les médecins lors des premiers RDV est conséquente. Nous ne voulions rien oublier et avons décidé de noter chaque élément pendant ces rendez-vous.
Les premiers RDV avec l’oncologue remontent à 2 ans maintenant, et je les ai encore clairement en mémoire. L’oncologue a annoncé que Pauline devrait suivre une chimio d’une durée de 5 mois. Le protocole de chimio le plus long était choisi pour 3 raisons : la taille de la tumeur, la présence de récepteurs hormonaux, et le jeune âge de la patiente.
Les conséquences
En plus de nous annoncer la fréquence des chimios et le nom des produits, c’est à ce moment-là que l’oncologue nous a expliqué toutes les conséquences et effets secondaires de la chimio que Pauline allait subir:
1 – L’alopécie. L’un des composants de la chimio provoque la chute des cheveux 17 à 21 jours après la première chimio.
2 – Les nausées. La prise d’un anti-nauséeux est recommandée. Comme les anti-nauséeux ralentissent le métabolisme digestif, ils entraînent parfois une constipation.
3 – Le taux de globules blancs diminue, ce qui rend le corps sensible aux infections. Pour réduire le risque d’infections, il faut éviter de manger de la viande et du poisson crus. Il faut prendre régulièrement sa température, si elle reste à 38°C durant plusieurs jours, il faut contacter le médecin traitant. Il faut également prendre un médicament pour augmenter le taux de globules blancs, qui peut conduire à un état grippal et des douleurs dans les os.
4 – La chimio a une toxicité cardiaque, ce qui donne lieu à un suivi réalisé à l’aide d’échographies cardiaques régulières.
5 – La toxicité de la chimio peut provoquer une perte de fertilité. Il y a 75% de chances de ne pas récupérer la fonction ovarienne après l’arrêt de la chimio. 75% de chances d’infertilité donc. Il faut réaliser un prélèvement de fragments d’ovaires ou d’ovocytes.
6 – Pendant la chimio et sur une durée globale de 2 ans, le cycle menstruel est arrêté par injection abdominale d’un bloquant hormonal. Il s’agit d’une ménopause chimique. Cela provoque des bouffées de chaleus, de la fatigue et l’arrêt des règles.
7 – La toxicité de la chimio peut, dans de rares cas, provoquer des leucémies.
Le nombre de mauvaises nouvelles (et j’en oublie certainement) est la raison pour laquelle j’ai encore un souvenir assez présent de ces RDV. C’est choquant !
Lire aussi: Visite chez le médecin
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